Juste pour le plaisir des mots, quelques extraits tirés de nos ateliers d’écriture, vécus dans le cadre des JeudreGeeks.
En fin d’article : quelques ressources pour se (re)mettre à l’écriture.
« Il n’existe pas dans le corps de l’âme qui vit, ni fable ni chant. Je suis si néant, si force, si faiblesse que l’arbre de mon être n’est pas de chêne mais de cri. Jamais le souffle ne me porte car jamais Dieu ne murmure dans le vent ni dans les rues. Que toujours je sois porté au rythme du son, au chant du repos, à l’arbre des possibles, à l’angoisse de la mort : je suis chant, je suis sang, je suis volcan. Que l’aigle qui me porte jamais ne se lasse, que la pierre qui me bâtit s’assume dans ce Dieu affirme. Les hommes n’aiment que le pouvoir et le sang, la domination et la richesse, l’orgueil et la volonté, le désir mais pas la responsabilité, la magie mais pas le sens, que soit à jamais l’absolu du silence si nous désirons tant posséder, tant gagner … »
— Benoît
– Et c’est ainsi que j’ai tendrement agressé ce philatéliste anarchique !
– Les serpents duveteux sont bien connus pour mordre carré…
– Le calme frénétique qui règne autour de nous me pousse dans une agonie novatrice.
— Valentin
Noémie, écriture libre (avec contraintes choisies)
Faire se rencontrer des mots qui ne se sont encore jamais rencontrés, en associant verbe & adverbe, verbe & adjectif, nom & adjectif, puis créer des phrases à partir de ces duos improbables.
Les premiers rendez-vous sont un bon moyen de sortir de ses tics de langage, de stimuler sa créativité et sa réflexion, de réfléchir aux mots.
Durant un temps donné, décrire sans s’arrêter ce que l’on voit autour de nous.
Epuiser un lieu permet de travailler son sens de l’observation, de la perception, de la description.
Simplement écrire, écrire ce qui nous passe par la tête, sans juger, sans chercher à faire sens, même si ce sont des mots sans suite, laisser sortir ce qui vient.
L’écriture automatique est THE exercice incontournable pour contrer l’angoisse de la page blanche, et mettre en route le processus d’écriture. On a toujours quelque chose en tête, quelque chose à mettre par écrit. Plus qu’à laisser couler. Un bel exercice, tant pour le lâcher-prise que pour l’effet cathartique (qui libère les émotions).
Se doter de contraintes, qu’elles soient thématiques ou stylistiques est une bonne idée ; comme le dit Monica dans Friends : « Rules help control the fun » (les règles aident à contrôler le plaisir). Cela donne une direction à la créativité.
Voici quelques exemples de contraintes (jouées au dé !) proposées dans le cadre des ateliers d’écriture du JeudreGeek :
Tout à fait arbitrairement, voici deux artistes pour des ambiances sonores de toute beauté. N’hésitez pas à partager vos recommandations en commentaire !
Et encore : un site pour composer vous-mêmes vos propres ambiances sonores.
Relaxing Nordic/Viking Music — Ótroðinn. Une des nombreuses compositions d’Adrian von Ziegler.
« Insérer ici une citation inspirante sur l’usage de l’écriture »
— Une personnalité sympathique